Un cœur effrayant venait d’être vaincu.
Étant donné l’homme avec tout ce qui est mauvais en lui, la violence, l’erreur, l’aveuglement, l’opiniâtreté malsaine, l’orgueil, l’égoïsme, Gauvain venait de voir un miracle.
La victoire de l’humanité sur l’homme.
L’humanité avait vaincu l’inhumain.
 Victor Hugo, Quatrevingt-treize (1874). copier la citation

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Auteur Victor Hugo
Œuvre Quatrevingt-treize
Thème aveuglement humanité
Date 1874
Langue Français
Référence
Note
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Quatrevingt-treize

Contexte

“À qui n’est-il pas arrivé de se faire un rapport, et de s’interroger, dans une circonstance suprême, sur l’itinéraire à suivre, soit pour avancer, soit pour reculer ? Gauvain venait d’assister à un prodige. En même temps que le combat terrestre, il y avait eu un combat céleste. Le combat du bien contre le mal. Un cœur effrayant venait d’être vaincu. Étant donné l’homme avec tout ce qui est mauvais en lui, la violence, l’erreur, l’aveuglement, l’opiniâtreté malsaine, l’orgueil, l’égoïsme, Gauvain venait de voir un miracle. La victoire de l’humanité sur l’homme. L’humanité avait vaincu l’inhumain. Et par quel moyen ? de quelle façon ? comment avait-elle terrassé un colosse de colère et de haine ? quelles armes avait-elle employées ? quelle machine de guerre ? Le berceau. Un éblouissement venait de passer sur Gauvain.” source