Dans la république parfaite, la vertu civique doit appartenir à tous, puisqu’elle est la condition indispensable de la perfection de la cité ; mais il n’est pas possible que tous y possèdent la vertu de l’homme privé, à moins d’admettre que, dans cette cité modèle, tous les citoyens doivent nécessairement être gens de bien.
 Aristote, Politique (IVe siècle av. J.-C.). copier la citation

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Auteur Aristote
Œuvre Politique
Thème perfection vertu
Date IVe siècle av. J.-C.
Langue Français
Référence
Note Traduit par Jules Barthélemy-Saint-Hilaire
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/La_Politique/Traduction_Barth%C3%A9lemy-S...

Contexte

“et si chacun cependant doit y remplir scrupuleusement les fonctions qui lui sont confiées, ce qui suppose toujours quelque vertu ; comme il n’est pas moins impossible que tous les citoyens agissent tous identiquement, il faut dès lors avouer qu’il ne peut exister d’identité entre la vertu politique et la vertu privée. Dans la république parfaite, la vertu civique doit appartenir à tous, puisqu’elle est la condition indispensable de la perfection de la cité ; mais il n’est pas possible que tous y possèdent la vertu de l’homme privé, à moins d’admettre que, dans cette cité modèle, tous les citoyens doivent nécessairement être gens de bien. § 4. Bien plus : l’État se forme d’éléments dissemblables ; et de même que l’être vivant se compose essentiellement d’une âme et d’un corps ; l’âme, de la raison et de l’instinct ; la famille, du mari et de la femme ;” source