si le philosophe ne craint pas la mort, c’est qu’en échange de la vie il libère son âme et acquiert l’exercice entièrement indépendant de la pensée
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Auteur Platon
Œuvre Phédon
Thème échange mort
Date
Langue Français
Référence
Note Traduit par Léon Robin
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Ph%C3%A9don_(trad._Robin)

Contexte

“↑ La vertu vraie, au contraire de la vertu populaire, consiste à échanger plaisirs, peines ou craintes contre la pensée, seule monnaie qui vaille pour acheter la vertu et ainsi devenir meilleur ; l’échange alors ne trompe pas. Quelles que soient, dans le détail, les difficultés d’interprétation du passage, il explique très bien ce qu’a dit Socrate au début du développement (68 bc) : si le philosophe ne craint pas la mort, c’est qu’en échange de la vie il libère son âme et acquiert l’exercice entièrement indépendant de la pensée ; s’il est tempérant, c’est qu’en échange de la renonciation aux plaisirs du corps il obtient, dans la mortification, la plus haute aptitude possible à se purifier par l’exercice de la pensée. Tout ce qui précède, à partir de 64 b, prépare cette conception de la vertu fondée sur la pensée pure ;” source