“ on ne sait pas, on apprend, c’est-à-dire qu’on se ressouvient d’un savoir qui ne peut qu’être antérieur au temps où, devenant des hommes, nous n’avons plus que des perceptions sensibles confuses et changeantes. ”
Platon, Phédon. copier la citation
Auteur | Platon |
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Œuvre | Phédon |
Thème | perception temps |
Date | |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Léon Robin |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Ph%C3%A9don_(trad._Robin) |
Contexte
“puisqu’en ce qui concerne les réalités absolues dont il s’agit chacun n’en est pas toujours capable, c’est donc qu’il ne s’agit pas d’un savoir qui soit constamment et universellement en notre pouvoir. Ainsi l’autre hypothèse est nécessairement vraie : on ne sait pas, on apprend, c’est-à-dire qu’on se ressouvient d’un savoir qui ne peut qu’être antérieur au temps où, devenant des hommes, nous n’avons plus que des perceptions sensibles confuses et changeantes. Nos âmes, par conséquent, existaient auparavant et à part de nos corps [54] , possédant ce qu’il faut pour acquérir ce savoir : la pensée. Aucune autre hypothèse n’est possible. Il serait absurde notamment de supposer cette acquisition simultanée à notre naissance ;”
source