Les hommes les plus semblables et les plus ordinaires eurent toujours et ont encore l’avantage
 Friedrich Nietzsche, Par-delà le bien et le mal (1886). copier la citation

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Auteur Friedrich Nietzsche
Œuvre Par-delà le bien et le mal
Thème ordinaire
Date 1886
Langue Français
Référence
Note Traduit par Henri Albert
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Par_del%C3%A0_le_bien_et_le_mal

Contexte

“Si l’on admet donc que, de tous temps, le besoin n’a rapproché que des hommes qui pouvaient désigner, au moyen de signes semblables, des nécessités semblables, des impressions semblables, il résulte dans l’ensemble, des impressions semblables, il résulte dans l’ensemble, que la facilité de communiquer le besoin, c’est à dire en somme, le fait de n’éprouver que des sensations moyennes et communes, a dû être la force la plus puissante de toutes celles qui ont dominé l’homme jusqu’ici. Les hommes les plus semblables et les plus ordinaires eurent toujours et ont encore l’avantage ; l’élite, les hommes raffinés et rares, plus difficiles à comprendre, courent le risque de rester seuls et, à cause de leur isolement, ils succombent au danger et se reproduisent rarement. Il faut faire appel à de prodigieuses forces adverses pour entraver ce naturel, trop naturel processus in simile, le développement de l’homme vers le semblable, l’ordinaire, le médiocre, le troupeau — le commun !” source