“ Les femmes ont jusqu’à présent été traitées par les hommes comme des oiseaux qui, descendus d’une hauteur quelconque, se sont égarés parmi eux : comme quelque chose de délicat, de fragile, de sauvage, d’étrange, de doux, de ravissant, — mais aussi comme quelque chose qu’il faut mettre en cage, de peur qu’il ne s’envole. ”
Friedrich Nietzsche, Par-delà le bien et le mal (1886). copier la citation
Auteur | Friedrich Nietzsche |
---|---|
Œuvre | Par-delà le bien et le mal |
Thème | peur hauteur |
Date | 1886 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Henri Albert |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Par_del%C3%A0_le_bien_et_le_mal |
Contexte
“* Jeune elle est un berceau de fleurs. Vieille une caverne d’où sort un dragon.
* Noble nom, jambe bien faite, homme avec cela : ah ! s’il était le mien !
* Parole brève, sens profond... verglas pour la sotte.
237 b. Les femmes ont jusqu’à présent été traitées par les hommes comme des oiseaux qui, descendus d’une hauteur quelconque, se sont égarés parmi eux : comme quelque chose de délicat, de fragile, de sauvage, d’étrange, de doux, de ravissant, — mais aussi comme quelque chose qu’il faut mettre en cage, de peur qu’il ne s’envole.
238. Se tromper au sujet du problème fondamental de l’homme et de la femme, nier l’antagonisme profond qu’il y a entre les deux et la nécessité d’une tension éternellement hostile, rêver peut-être de droits égaux, d’éducation égale, de prétentions et de devoirs égaux, voilà les indices typiques de la platitude d’esprit.”
source