Pour le monstre qui se déplace, ou qui guette, tapi dans son repaire, on est sans pitié, alors que celui qui se laisse surprendre en dormant a des chances de bénéficier d’autres sentiments, qui font baisser le canon et rengainer le criss. Car le chasseur n’est qu’un faible et un sentimental au fond, avec des réserves de douceur et de compassion qui ne demandent qu’à déborder.
 Samuel Beckett, Molloy (1951). copier la citation

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Auteur Samuel Beckett
Œuvre Molloy
Thème douceur pitié
Date 1951
Langue Français
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Note
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