À quelque chose malheur est bon, pour qui sait réfléchir : plus je venais de voir combien il est pénible et douloureux d’avoir à rompre de tels liens, plus je sentais que ce qui manque au mariage, ce sont des éléments de bonheur et d’équité d’un ordre trop élevé pour que la société actuelle s’en préoccupe.
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Auteur George Sand
Œuvre Mauprat
Thème mariage bonheur
Date 1837
Langue Français
Référence
Note
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Mauprat/Texte_entier

Contexte

“Le mariage, dont, jusque-là, j’avais combattu les abus, laissant peut-être croire, faute d’avoir suffisamment développé ma pensée, que j’en méconnaissais l’essence, m’apparaissait précisément dans toute la beauté morale de son principe. À quelque chose malheur est bon, pour qui sait réfléchir : plus je venais de voir combien il est pénible et douloureux d’avoir à rompre de tels liens, plus je sentais que ce qui manque au mariage, ce sont des éléments de bonheur et d’équité d’un ordre trop élevé pour que la société actuelle s’en préoccupe. La société s’efforce, au contraire, de rabaisser cette institution sacrée, en l’assimilant à un contrat d’intérêts matériels ; elle l’attaque de tous les côtés à la fois, par l’esprit de ses mœurs, par ses préjugés, par son incrédulité hypocrite.” source