Comme une trop forte lumière blanche blesse les yeux fatigués d’un malade, la vie consciente le blessait et il était aveuglé de son éclat.
 Jack London, Martin Eden (1909). copier la citation

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Auteur Jack London
Œuvre Martin Eden
Thème lumière vie
Date 1909
Langue Français
Référence
Note Traduit par Claude Cendrée
Lien web https://beq.ebooksgratuits.com/classiques/London-Martin.pdf

Contexte

“Et il ne put trouver aucun lien de camaraderie entre lui et ces brutes aux faces stupides, aux cerveaux de ruminants. Il était au désespoir. Là-haut, personne ne tenait à Martin Eden pour lui-même, en bas il ne pouvait plus supporter ceux qui l’avaient accepté autrefois. Comme une trop forte lumière blanche blesse les yeux fatigués d’un malade, la vie consciente le blessait et il était aveuglé de son éclat. C’était une souffrance, une intolérable souffrance. Jamais auparavant, Martin n’avait voyagé en première classe. Sur mer il s’était toujours tenu sur le gaillard d’avant, à la timonerie, ou dans les sombres profondeurs des soutes à charbon.” source