Le communisme n’enlève à personne le pouvoir de s’approprier sa part des produits sociaux, il n’ôte que le pouvoir d’assujettir, à l’aide de cette appropriation, le travail d’autrui.
 Karl Marx, Manifeste du parti communiste (1848). copier la citation

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Auteur Karl Marx Friedrich Engels
Œuvre Manifeste du parti communiste
Thème autrui aide
Date 1848
Langue Français
Référence
Note Traduit par Laura Lafargue
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Manifeste_du_parti_communiste/Lafargue

Contexte

“Dès que le travail ne peut plus être converti en capital, en argent, en propriété foncière, bref, en pouvoir social, capable d’être monopolisé, c’est-à-dire dès que la propriété individuelle ne peut plus se transformer en société bourgeoise, vous déclarez que l’individualité est supprimée. Vous avouez donc que lorsque vous parlez de l’individu, vous n’entendez parler que du bourgeois. Et cet individu-là, sans contredit, doit être supprimé. Le communisme n’enlève à personne le pouvoir de s’approprier sa part des produits sociaux, il n’ôte que le pouvoir d’assujettir, à l’aide de cette appropriation, le travail d’autrui. On a objecté encore qu’avec l’abolition de la propriété privée toute activité cesserait, qu’une paresse générale s’emparerait du monde. Si cela était, il y a beau jour que la société bourgeoise aurait succombé à la fainéantise, puisque ceux qui y travaillent ne gagnent pas et que ceux qui y gagnent ne travaillent pas.” source