“ Et, toutefois, si vous regardez la nature des passions auxquelles vous abandonnez votre cœur, vous comprendrez aisément qu’elles peuvent devenir un supplice intolérable. Elles ont toutes en elles-mêmes des peines cruelles, des dégoûts, des amertumes. ”
Gustave Flaubert, Madame Bovary (1856). copier la citation
Auteur | Gustave Flaubert |
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Œuvre | Madame Bovary |
Thème | dégoût passion |
Date | 1856 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Madame_Bovary/Texte_entier |
Contexte
“« Et ne me demandez pas, chrétiens, de quelle sorte se fera ce grand changement de nos plaisirs en supplices ; la chose est prouvée par les Écritures. C’est le Véritable qui le dit, c’est le Tout-Puissant qui le fait. Et, toutefois, si vous regardez la nature des passions auxquelles vous abandonnez votre cœur, vous comprendrez aisément qu’elles peuvent devenir un supplice intolérable. Elles ont toutes en elles-mêmes des peines cruelles, des dégoûts, des amertumes. Elles ont toutes une infinité qui se fâche de ne pouvoir être assouvie ; ce qui mêle dans elles toutes des emportements, qui dégénèrent en une espèce de fureur non moins pénible que déraisonnable. L’amour, s’il m’est permis de le nommer dans cette chaire, a ses incertitudes, ses agitations violentes, et ses résolutions irrésolues et l’enfer de ses jalousies. »
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