Un homme est toujours homme. Mais il y a dans ces terribles maladies des instants où elles prennent la forme de la mort
 Honoré de Balzac, Mémoires de deux jeunes mariées (1841). copier la citation

Contexte

“des plaies à mon Armand qui jouait cinq jours auparavant, qui souriait, qui s’essayait à dire marraine ! Je m’y suis refusée en voulant me confier à la nature. Louis me grondait, il croyait aux médecins. Un homme est toujours homme. Mais il y a dans ces terribles maladies des instants où elles prennent la forme de la mort ; et pendant un de ces instants, ce remède, que j’abominais, me parut être le salut d’Armand. Ma Louise, la peau était si sèche, si rude, si aride, que l’onguent ne prit pas. Je me mis alors à fondre en larmes pendant si long-temps au-dessus du lit, que le chevet en fut mouillé.” source