“ De quel amour une femme ne doit-elle pas entourer le cher être qui le premier lui a fait connaître de pareilles joies, qui lui a fait déployer les forces de son âme et lui a appris le grand art de la maternité ? Le droit d’aînesse, qui pour l’antiquité se marie à celle du monde et se mêle à l’origine des Sociétés, ne me semble pas devoir être mis en question. ”
Honoré de Balzac, Mémoires de deux jeunes mariées (1841). copier la citation
Auteur | Honoré de Balzac |
---|---|
Œuvre | Mémoires de deux jeunes mariées |
Thème | maternité amour |
Date | 1841 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/M%C3%A9moires_de_deux_jeunes_mari%C3%A9es... |
Contexte
“Aussi peut-être est-ce pour nous le seul point où la Nature et la Société soient d’accord. En ceci, la Société se trouve avoir enrichi la Nature, elle a augmenté le sentiment maternel par l’esprit de famille, par la continuité du nom, du sang, de la fortune. De quel amour une femme ne doit-elle pas entourer le cher être qui le premier lui a fait connaître de pareilles joies, qui lui a fait déployer les forces de son âme et lui a appris le grand art de la maternité ? Le droit d’aînesse, qui pour l’antiquité se marie à celle du monde et se mêle à l’origine des Sociétés, ne me semble pas devoir être mis en question. Ah ! combien de choses un enfant apprend à sa mère. Il y a tant de promesses faites entre nous et la vertu dans cette protection incessante due à un être faible, que la femme n’est dans sa véritable sphère que quand elle est mère ;”
source