Selon mon idée, une jeune personne doit toujours savoir où elle pose son regard.
 Honoré de Balzac, Mémoires de deux jeunes mariées (1841). copier la citation

Contexte

“Cet homme qui, pour le public, a sauvé mes vanités, était mon père dont l’orgueil, me dit-il, venait d’être agréablement flatté. J’ai rencontré ma mère qui m’a, du bout du doigt, envoyé un petit salut qui ressemblait à un baiser. Ma Griffith, qui ne se défiait de personne, regardait à tort et à travers. Selon mon idée, une jeune personne doit toujours savoir où elle pose son regard. J’étais furieuse. Un homme a très sérieusement examiné ma voiture sans faire attention à moi. Ce flatteur était probablement un carrossier. Je me suis trompée dans l’évaluation de mes forces : la beauté, ce rare privilége que Dieu seul donne, est donc plus commune à Paris que je ne le pensais.” source