“ Au surplus, je m’aperçois moins du rapetissement de la société actuelle lorsque je me trouve seul. Laissé à la solitude dans laquelle Bonaparte a laissé le monde, j’entends à peine les générations débiles qui passent et vagissent au bord du désert. ”
François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe (1850). copier la citation
Auteur | François-René de Chateaubriand |
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Œuvre | Mémoires d'outre-tombe |
Thème | solitude société |
Date | 1850 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/M%C3%A9moires_d%E2%80%99outre-tombe |
Contexte
“un jeune homme va errant avec ce qu’il aime, ou avec les souvenirs du bonheur absent. S’il n’a aucun lien, il en cherche ; il se flatte à chaque pas de trouver quelque chose ; des pensées de félicité le suivent : cette disposition de son âme se réfléchit sur les objets.
Au surplus, je m’aperçois moins du rapetissement de la société actuelle lorsque je me trouve seul. Laissé à la solitude dans laquelle Bonaparte a laissé le monde, j’entends à peine les générations débiles qui passent et vagissent au bord du désert. « Bologne, 28 septembre 1828. « À Milan, en moins d’un quart d’heure, j’ai compté dix-sept bossus passant sous la fenêtre de mon auberge. La schlague allemande a déformé la jeune Italie.
« J’ai vu dans son sépulcre saint Charles Borromée dont je venais de toucher la crèche à Arona.” source
Au surplus, je m’aperçois moins du rapetissement de la société actuelle lorsque je me trouve seul. Laissé à la solitude dans laquelle Bonaparte a laissé le monde, j’entends à peine les générations débiles qui passent et vagissent au bord du désert. « Bologne, 28 septembre 1828. « À Milan, en moins d’un quart d’heure, j’ai compté dix-sept bossus passant sous la fenêtre de mon auberge. La schlague allemande a déformé la jeune Italie.
« J’ai vu dans son sépulcre saint Charles Borromée dont je venais de toucher la crèche à Arona.” source