Il n’y a que ceux qui se croient capables d’être faibles qui ne le sont pas, et il n’y a aussi que ceux-là qui sont indulgents pour les faibles.
 François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe (1850). copier la citation

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Auteur François-René de Chateaubriand
Œuvre Mémoires d'outre-tombe
Thème
Date 1850
Langue Français
Référence
Note
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/M%C3%A9moires_d%E2%80%99outre-tombe

Contexte

“Car, qui peut savoir ce que j’aurais fait, si j’avais eu derrière moi cette porte prête à s’ouvrir pour ma retraite ? Peut-être aurais-je cédé à la tentation. » Voilà bien, ajoutait M. Pasquier, le mot d’un vrai brave ! Il avoue sans rougir que la peur est possible à l’homme. Il n’y a que ceux qui se croient capables d’être faibles qui ne le sont pas, et il n’y a aussi que ceux-là qui sont indulgents pour les faibles. » ↑ Louis-Marie-Stanislas Fréron (1754-1802) , fils du célèbre critique de l’Année littéraire et neveu de l’abbé Royou, le rédacteur de l’Ami du roi. Député de Paris à la Convention, et l’un des membres les plus exaltés de la Montagne, il fut, après le 31 mai, désigné avec Barras, Saliceti et Robespierre le jeune, comme commissaire auprès de l’armée chargée de reprendre Marseille sur les insurgés.” source