“ La bienveillance d’une amitié sérieuse fait abonder les pensées ; quelques instants du commerce de l’âme suffisent au besoin de ma nature ; je répare ensuite cette dépense d’intelligence par vingt-deux heures de rien-faire et de sommeil. ”
François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe (1850). copier la citation
Auteur | François-René de Chateaubriand |
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Œuvre | Mémoires d'outre-tombe |
Thème | amitié bienveillance |
Date | 1850 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/M%C3%A9moires_d%E2%80%99outre-tombe |
Contexte
“Ô jour heureux pour moi !
De quelle ardeur j’irais reconnaître mon roi [28] !
« Je suis, avec le plus profond respect, madame, de Votre Majesté
« Le très-humble et très-obéissant serviteur, « Chateaubriand. » La bienveillance d’une amitié sérieuse fait abonder les pensées ; quelques instants du commerce de l’âme suffisent au besoin de ma nature ; je répare ensuite cette dépense d’intelligence par vingt-deux heures de rien-faire et de sommeil. Paris, rue d’Enfer, 25 août 1833. Tandis que je commentais à respirer, je vis entrer un matin chez moi le voyageur qui avait remis un paquet de ma part à madame la duchesse de Berry, à Palerme ; il m’apportait cette réponse de la princesse :
” source
De quelle ardeur j’irais reconnaître mon roi [28] !
« Je suis, avec le plus profond respect, madame, de Votre Majesté
« Le très-humble et très-obéissant serviteur, « Chateaubriand. » La bienveillance d’une amitié sérieuse fait abonder les pensées ; quelques instants du commerce de l’âme suffisent au besoin de ma nature ; je répare ensuite cette dépense d’intelligence par vingt-deux heures de rien-faire et de sommeil. Paris, rue d’Enfer, 25 août 1833. Tandis que je commentais à respirer, je vis entrer un matin chez moi le voyageur qui avait remis un paquet de ma part à madame la duchesse de Berry, à Palerme ; il m’apportait cette réponse de la princesse :
” source