“ si elle ne les avoit accordées qu’aux gens de bien, on ne les auroit pas assez distinguées de la vertu, et on n’en auroit plus senti tout le néant. Mais, quand on examine qui sont les gens qui en sont les plus chargés, à force de mépriser les riches, on vient enfin à mépriser les richesses. ”
Montesquieu, Lettres persanes (1721). copier la citation
Auteur | Montesquieu |
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Œuvre | Lettres persanes |
Thème | richesse néant |
Date | 1721 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Lettres_persanes |
Contexte
“et, quand ils ne peuvent pas suppléer par eux-mêmes, ils relèvent toutes les grandes maisons par le moyen de leurs filles, qui sont comme une espèce de fumier qui engraisse les terres montagneuses et arides.
Je trouve, Ibben, la Providence admirable dans la manière dont elle a distribué les richesses : si elle ne les avoit accordées qu’aux gens de bien, on ne les auroit pas assez distinguées de la vertu, et on n’en auroit plus senti tout le néant. Mais, quand on examine qui sont les gens qui en sont les plus chargés, à force de mépriser les riches, on vient enfin à mépriser les richesses.
À Paris, le 26 de la lune de Maharram 1717.
LETTRE C.
RICA À RHÉDI.
À Venise.
Je trouve les caprices de la mode, chez les François, étonnants. Ils ont oublié comment ils étoient habillés cet été ;”
source