Personne n’éprouva jamais mieux que moi que la nature se contente de peu, et que la nécessité est la mère de l’invention.
 Jonathan Swift, Les Voyages de Gulliver (1726). copier la citation

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Auteur Jonathan Swift
Œuvre Les Voyages de Gulliver
Thème nécessité nature
Date 1726
Langue Français
Référence
Note Traduit par Pierre-François Guyot Desfontaines
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Voyages_de_Gulliver/Texte_entier

Contexte

“et quand cette empeigne fut usée entièrement, j’en fis une de peau d’yahou. À l’égard de ma nourriture, outre ce que j’ai dit ci-dessus, je ramassais quelquefois du miel dans les troncs des arbres, et je le mangeais avec mon pain d’avoine. Personne n’éprouva jamais mieux que moi que la nature se contente de peu, et que la nécessité est la mère de l’invention. Je jouissais d’une santé parfaite et d’une paix d’esprit inaltérable. Je ne me voyais exposé ni à l’inconstance ou à la trahison des amis, ni aux piéges invisibles des ennemis cachés. Je n’étais point tenté d’aller faire honteusement ma cour à un grand seigneur ou à sa maîtresse pour avoir l’honneur de sa protection et de sa bienveillance.” source