“ Cet amour, cette fidélité, cette passion, n’est donc pas une fiction de poète ! elle vit, elle existe dans sa plus grande pureté chez ces hommes que nous appelons grossiers, et qui nous paraissent si bruts, à nous civilisés, et réduits à rien à force de poli. ”
Johann Wolfgang von Goethe, Les Souffrances du jeune Werther (1774). copier la citation
Auteur | Johann Wolfgang von Goethe |
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Œuvre | Les Souffrances du jeune Werther |
Thème | fidélité pureté |
Date | 1774 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Pierre Leroux |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Werther |
Contexte
“L’autre m’a dit qu’il était fermement résolu à ne pas y survivre, et que cela ne se ferait pas de son vivant.
Ce que je te raconte n’est ni exagéré ni embelli. Je puis dire qu’au contraire je te l’ai conté faiblement, bien faiblement, et que je te l’ai gâté avec notre langage de prudes.
Cet amour, cette fidélité, cette passion, n’est donc pas une fiction de poète ! elle vit, elle existe dans sa plus grande pureté chez ces hommes que nous appelons grossiers, et qui nous paraissent si bruts, à nous civilisés, et réduits à rien à force de poli. Lis cette histoire avec dévotion, je t’en prie. Je suis calme aujourd’hui en te l’écrivant. Tu vois, je ne fais pas jaillir l’encre, et je ne couvre pas mon papier de taches comme de coutume. Lis, mon ami, et pense bien que cela est aussi l’histoire de ton ami!
” source
Ce que je te raconte n’est ni exagéré ni embelli. Je puis dire qu’au contraire je te l’ai conté faiblement, bien faiblement, et que je te l’ai gâté avec notre langage de prudes.
Cet amour, cette fidélité, cette passion, n’est donc pas une fiction de poète ! elle vit, elle existe dans sa plus grande pureté chez ces hommes que nous appelons grossiers, et qui nous paraissent si bruts, à nous civilisés, et réduits à rien à force de poli. Lis cette histoire avec dévotion, je t’en prie. Je suis calme aujourd’hui en te l’écrivant. Tu vois, je ne fais pas jaillir l’encre, et je ne couvre pas mon papier de taches comme de coutume. Lis, mon ami, et pense bien que cela est aussi l’histoire de ton ami!
” source