“ Le moi d’en bas, c’est l’âme ; le moi d’en haut, c’est Dieu. Mettre par la pensée l’infini d’en bas en contact avec l’infini d’en haut, cela s’appelle prier. Ne retirons rien à l’esprit humain ; supprimer est mauvais. Il faut réformer et transformer. Certaines facultés de l’homme sont dirigées vers l’Inconnu ; la pensée, la rêverie, la prière. L’Inconnu est un océan. ”
Victor Hugo, Les Misérables (1862). copier la citation
Auteur | Victor Hugo |
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Œuvre | Les Misérables |
Thème | prière pensée |
Date | 1862 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Misérables |
Contexte
“Ce second infini est-il intelligent lui aussi ? Pense-t-il ? aime-t-il ? veut-il ? Si les deux infinis sont intelligents, chacun d’eux a un principe voulant, et il y a un moi dans l’infini d’en haut comme il y a un moi dans l’infini d’en bas. Le moi d’en bas, c’est l’âme ; le moi d’en haut, c’est Dieu.
Mettre par la pensée l’infini d’en bas en contact avec l’infini d’en haut, cela s’appelle prier.
Ne retirons rien à l’esprit humain ; supprimer est mauvais. Il faut réformer et transformer. Certaines facultés de l’homme sont dirigées vers l’Inconnu ; la pensée, la rêverie, la prière. L’Inconnu est un océan. Qu’est-ce que la conscience ? C’est la boussole de l’Inconnu. Pensée, rêverie, prière, ce sont là de grands rayonnements mystérieux. Respectons-les. Où vont ces irradiations majestueuses de l’âme ? à l’ombre ;”
source