“ Car il n’y a pas de souci plus constant et plus cuisant, pour l’homme libre, que celui de chercher un objet OU un être devant qui s’incliner. ”
Fedor Dostoïevski, Les Frères Karamazov (1880). copier la citation
Auteur | Fedor Dostoïevski |
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Œuvre | Les Frères Karamazov |
Thème | soucis |
Date | 1880 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Ely Halpérine-Kaminsky et Charles Morice |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Frères_Karamazov,_traduction_Halpér... |
Contexte
“Elle recelait le secret du monde : tu l’as dédaigné 1 Tu mettais la liberté au-dessus de tout, alors que, en acceptant les pains, tu aurais satisfait l’éternel et l’unanime désir de l’humanité : « Donnez-nous un maître! » Car il n’y a pas de souci plus constant et plus cuisant, pour l’homme libre, que celui de chercher un objet OU un être devant qui s’incliner. Mais il ne veut s’incliner que devant une force incontestable, qui puisse rassembler tous les humains dans la communion du respect, et ce n’est pas l’objet d’un culte particulier que réclame chacun de ces lamentables êtres :”
source