L’homme spirituel juge encore, approuve ou condamne ce qu’il trouve bien ou mal, dans les œuvres, dans les mœurs des fidèles ; il juge des aumônes comme des fruits de la terre ; il juge de l’âme vivante qui sait, par la charité, les jeûnes, et les pieuses pensées apprivoiser ses passions ; il juge de tout ce qui se produit par des effets sensibles
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Auteur Saint Augustin
Œuvre Les Confessions
Thème jeûne charité
Date 401
Langue Français
Référence
Note Traduit par M. Moreau
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Confessions_(Augustin)

Contexte

“L’abîme du siècle, et la cécité de cette chair qui n’a pas d’yeux pour voir les pensées, telle est la cause de l’emploi des sons et du bruit dont on frappe les oreilles. Et voilà comment ces oiseaux qui se multiplient sur la terre sont néanmoins originaires des eaux. L’homme spirituel juge encore, approuve ou condamne ce qu’il trouve bien ou mal, dans les œuvres, dans les mœurs des fidèles ; il juge des aumônes comme des fruits de la terre ; il juge de l’âme vivante qui sait, par la charité, les jeûnes, et les pieuses pensées apprivoiser ses passions ; il juge de tout ce qui se produit par des effets sensibles ; il est juge enfin, là où il a le pouvoir de corriger et de reprendre. Chapitre XXIV, Pourquoi Dieu a béni l’Homme, les poissons et les oiseaux ? 35. Qu’ai-je lu ? Quel est ce mystère ? Voilà, Seigneur, que vous bénissez les hommes, afin qu’ils croissent, qu’ils multiplient, qu’ils remplissent la terre” source