Pour peu qu’on ait un vrai goût pour les sciences, la première chose qu’on sent en s’y livrant c’est leur liaison, qui fait qu’elles s’attirent, s’aident, s’éclairent mutuellement, et que l’une ne peut se passer de l’autre.
 Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions (1782). copier la citation

ajouter
Auteur Jean-Jacques Rousseau
Œuvre Les Confessions
Thème science passé
Date 1782
Langue Français
Référence
Note
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Confessions_(Rousseau)

Contexte

“Cependant je m’obstinai si bien à cette extravagante méthode, que j’y perdis un temps infini, et faillis à me brouiller la tête au point de ne pouvoir plus ni rien voir ni rien savoir. Heureusement je m’aperçus que j’enfilais une fausse route qui m’égarait dans un labyrinthe immense, et j’en sortis avant d’y être tout à fait perdu. Pour peu qu’on ait un vrai goût pour les sciences, la première chose qu’on sent en s’y livrant c’est leur liaison, qui fait qu’elles s’attirent, s’aident, s’éclairent mutuellement, et que l’une ne peut se passer de l’autre. Quoique l’esprit humain ne puisse suffire à toutes, et qu’il en faille toujours préférer une comme la principale, si l’on n’a quelque notion des autres, dans la sienne même on se trouve souvent dans l’obscurité.” source