La bonté avec laquelle un homme nous traite nous attache à lui ; ce n’est pas pour l’abuser qu’on lui cède, c’est pour ne pas l’attrister, pour ne pas lui rendre le mal pour le bien.
 Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions (1782). copier la citation

ajouter
Auteur Jean-Jacques Rousseau
Œuvre Les Confessions
Thème bonté mal
Date 1782
Langue Français
Référence
Note
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Confessions_(Rousseau)

Contexte

“À voir les ménagements dont j’usais, on m’aurait cru faux. On se fût trompé ; je n’étais qu’honnête, cela est certain. La flatterie, ou plutôt la condescendance, n’est pas toujours un vice ; elle est plus souvent une vertu, surtout dans les jeunes gens. La bonté avec laquelle un homme nous traite nous attache à lui ; ce n’est pas pour l’abuser qu’on lui cède, c’est pour ne pas l’attrister, pour ne pas lui rendre le mal pour le bien. Quel intérêt avait M. de Pontverre à m’accueillir, à me bien traiter, à vouloir me convaincre ? nul autre que le mien propre. Mon jeune cœur se disait cela. J’étais touché de reconnaissance et de respect pour le bon prêtre.” source