“ Monseigneur, il n’y a ni force de volonté, ni puissance, ni génie, ni science qui résistent au mal que Dieu envoie sans doute, ou qu’il jette sur la terre à la création, avec plein pouvoir de détruire et de tuer les hommes. ”
Alexandre Dumas, Le Vicomte de Bragelonne (1847). copier la citation
Auteur | Alexandre Dumas |
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Œuvre | Le Vicomte de Bragelonne |
Thème | création science |
Date | 1847 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Vicomte_de_Bragelonne |
Contexte
“Guénaud allait ouvrir la bouche, Mazarin continua :
— Songez, dit-il, que je suis le plus confiant de vos clients ; songez que je vous obéis en aveugle, et que par conséquent...
— Je sais tout cela, dit Guénaud.
— Je guérirai alors ?
— Monseigneur, il n’y a ni force de volonté, ni puissance, ni génie, ni science qui résistent au mal que Dieu envoie sans doute, ou qu’il jette sur la terre à la création, avec plein pouvoir de détruire et de tuer les hommes. Quand le mal est mortel, il tue, et rien n’y fait...
— Mon mal... est... mortel ? demanda Mazarin.
— Oui, Monseigneur.
L’Éminence s’affaissa un moment, comme le malheureux qu’une chute de colonne vient d’écraser...”
source