“ L’homme qui vit dans la rue souffre beaucoup plus et, tout compte fait, fournit un travail bien plus éreintant que l’ouvrier, et n’est pas payé en retour. ”
Jack London, Le Peuple de l'Abîme (1903). copier la citation
Auteur | Jack London |
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Œuvre | Le Peuple de l'Abîme |
Thème | travail ouvriers |
Date | 1903 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par François Postif |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Peuple_de_l’Abîme |
Contexte
“Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour se rendre compte qu’il est beaucoup plus agréable, en Angleterre, de travailler pour vingt shillings par semaine, d’avoir une nourriture régulière et un lit le soir pour y coucher, que d’être clochard. L’homme qui vit dans la rue souffre beaucoup plus et, tout compte fait, fournit un travail bien plus éreintant que l’ouvrier, et n’est pas payé en retour. J’ai déjà décrit les nuits que passent ces pauvres gens à la belle étoile, et j’ai déjà dit comment, physiquement épuisés, ils sont obligés d’aller dans les asiles pour se retaper. Ce séjour à l’asile n’a rien d’une cure de repos :”
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