Plus aisément que l’air avec l’air, si les esprits s’embrassent, ils se confondent, le pur désirant l’union avec le pur : ils n’ont pas besoin d’un moyen de transmission borné, comme la chair pour s’unir à la chair, ou l’âme à l’âme.
 John Milton, Le Paradis perdu (1667). copier la citation

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Auteur John Milton
Œuvre Le Paradis perdu
Thème transmission union
Date 1667
Langue Français
Référence
Note Traduit par François-René de Chateaubriand
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Paradis_perdu

Contexte

“Tout ce que tu goûtes de plaisir pur dans ton corps (et tu fus créé pur) , nous le goûtons dans un degré plus éminent : nous ne trouvons point d’obstacles de membrane, de jointure, ou de membre, barrières exclusives. Plus aisément que l’air avec l’air, si les esprits s’embrassent, ils se confondent, le pur désirant l’union avec le pur : ils n’ont pas besoin d’un moyen de transmission borné, comme la chair pour s’unir à la chair, ou l’âme à l’âme. « Mais je ne puis à présent rester davantage : le soleil, s’abaissant au-delà des terres du cap Vert et des îles verdoyantes de l’Hespérie, se couche : c’est le signal de mon départ. Sois ferme ; vis heureux et aime !” source