L’amour n’était dans leurs regards ni pour Dieu ni pour l’un l’autre ; mais on y apercevait le crime, la honte, le trouble, le désespoir, la colère, l’obstination, la haine et la tromperie.
 John Milton, Le Paradis perdu (1667). copier la citation

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Auteur John Milton
Œuvre Le Paradis perdu
Thème tromperie obstination
Date 1667
Langue Français
Référence
Note Traduit par François-René de Chateaubriand
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Paradis_perdu

Contexte

“T’entretiens-tu, avec la solitude, là où naguère un devoir empressé te faisait paraître sans être cherché ? Me présenté-je avec moins d’éclat ? Quel changement cause ton absence ? Quel hasard t’arrête ? Viens. » L’amour n’était dans leurs regards ni pour Dieu ni pour l’un l’autre ; mais on y apercevait le crime, la honte, le trouble, le désespoir, la colère, l’obstination, la haine et la tromperie. Adam, après avoir longtemps balbutié, répond en peu de mots :
« Je t’ai entendu dans le jardin, et j’ai eu peur de ta voix, parce que j’étais nu : c’est pourquoi je me suis caché. »:
« Tu as souvent entendu ma voix et tu n’en as pas eu peur, mais elle t’a toujours réjoui : comment est-elle devenue pour toi si terrible ?” source