Aucune surabondance n’est à craindre là où une pleine mesure est la seule limite à l’excès, en présence du Dieu de toute bonté, qui leur versait d’une main prodigue, se réjouissant de leur plaisir.
 John Milton, Le Paradis perdu (1667). copier la citation

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Auteur John Milton
Œuvre Le Paradis perdu
Thème bonté limites
Date 1667
Langue Français
Référence
Note Traduit par François-René de Chateaubriand
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Paradis_perdu

Contexte

“Le nectar couleur de rubis, fruit des vignes délicieuses qui croissent dans le ciel, coule dans des coupes de perles, de diamants et d’or massif. Couchés sur les fleurs et couronnés de fraîches guirlandes, ils mangent, ils se désaltèrent, et dans une aimable communion, boivent à longs traits l’immortalité et la joie. Aucune surabondance n’est à craindre là où une pleine mesure est la seule limite à l’excès, en présence du Dieu de toute bonté, qui leur versait d’une main prodigue, se réjouissant de leur plaisir. « Cependant la nuit d’ambroisie, exhalée avec les nuages de cette haute montagne de Dieu, d’où sortent la lumière et l’ombre, avait changé la face brillante du ciel en un gracieux crépuscule (car la nuit ne vient point là sous un plus sombre voile)” source