“ Si c'est dans la société que nous apprenons à vivre, c'est la solitude qui devrait nous apprendre à mourir. Elle n'a point de flatteurs, et la vanité ne peut lui prêter son vain secours; devenu seul, l'homme ne peut s'entretenir qu'avec son Dieu ”
Lord Byron, Le Pèlerinage de Childe Harold (1812). copier la citation
Auteur | Lord Byron |
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Œuvre | Le Pèlerinage de Childe Harold |
Thème | solitude vanité |
Date | 1812 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Paulin Paris |
Lien web | https://www.gutenberg.org/files/27144/27144-h/27144-h.htm |
Contexte
“En découvrant à leurs regards les montagnes, le feuillage et les fleurs, et en se réfléchissant dans le ruisseau murmurant, près duquel s'écoulent, aussi pures que ses eaux limpides, leurs heures oisives et pleines d'une douce langueur, qui, bien qu'elle ressemble à la paresse, a aussi sa moralité. Si c'est dans la société que nous apprenons à vivre, c'est la solitude qui devrait nous apprendre à mourir. Elle n'a point de flatteurs, et la vanité ne peut lui prêter son vain secours; devenu seul, l'homme ne peut s'entretenir qu'avec son Dieu;
34. Ou peut-être avec des démons qui altèrent la force de nos meilleures pensées17, et cherchent leur proie dans des cœurs mélancoliques qui, d'une nature bizarre dès leur enfance, ont aimé à habiter dans la terreur et l'obscurité;”
source