J’ai pour compagnons trois hommes remarquables, trois hommes d’une grande puissance intellectuelle et d’un courage à toute épreuve. Je ne fonde d’espoir que sur eux. J’ai besoin de regarder leurs visages impassibles pour entrevoir une lueur dans nos ténèbres.
 Arthur Conan Doyle, Le Monde perdu (1912). copier la citation

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Auteur Arthur Conan Doyle
Œuvre Le Monde perdu
Thème espoir ténèbres
Date 1912
Langue Français
Référence
Note Traduit par Louis Labat
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Monde_perdu/Texte_entier

Contexte

“supposé qu’on pût nous en envoyer, notre destin serait, je présume, depuis longtemps accompli quand le secours arriverait en Amérique.
Nous sommes, à vrai dire, aussi loin de toute assistance humaine que si nous étions dans la lune. Ou nous succomberons, ou nous triompherons par nous-mêmes. J’ai pour compagnons trois hommes remarquables, trois hommes d’une grande puissance intellectuelle et d’un courage à toute épreuve. Je ne fonde d’espoir que sur eux. J’ai besoin de regarder leurs visages impassibles pour entrevoir une lueur dans nos ténèbres. J’aime à croire qu’au dehors je montre le même détachement qu’eux ; au dedans, je suis rempli d’appréhension. Je viens au détail des événements d’où sortit la catastrophe.
Ma dernière lettre nous laissait à quelque sept milles d’une ligne de falaises rougeâtres qui circonscrivent sans nul doute le plateau dont parlait le professeur Challenger.” source