Je crains que les femmes devenues vieilles, dans les plus intimes replis de leur cœur, soient plus sceptiques que tous les hommes.
 Friedrich Nietzsche, Le Gai Savoir (1882). copier la citation

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Auteur Friedrich Nietzsche
Œuvre Le Gai Savoir
Thème femmes cœur
Date 1882
Langue Français
Référence
Note Traduit par Henri Albert
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Gai_Savoir/Texte_entier

Contexte

“— D’où vient que les vents chauds et pluvieux amènent avec eux un état d’esprit qui dispose à la musique et au plaisir inventif de la mélodie ? Ne sont-ce pas les mêmes vents qui emplissent les églises et qui donnent aux femmes les idées amoureuses ? 64. Femmes sceptiques. — Je crains que les femmes devenues vieilles, dans les plus intimes replis de leur cœur, soient plus sceptiques que tous les hommes. Elles croient au côté superficiel de la vie comme s’il était l’essence même de la vie, et toute vertu, toute profondeur, n’est pour elle qu’une enveloppe qui cache cette « vérité », un voile très nécessaire jeté sur un pudendum, — donc une affaire de convenance et de pudeur, rien de plus !” source