“ Toute plus-value, qu’elle qu’en soit la forme particulière, — profit, intérêt, rente, etc., — est en substance la matérialisation d’un travail non payé. Tout le secret de la faculté prolifique du capital, est dans ce simple fait qu’il dispose d’une certaine somme de travail d’autrui qu’il ne paye pas. ”
Karl Marx, Le Capital (1867). copier la citation
Auteur | Karl Marx |
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Œuvre | Le Capital |
Thème | autrui travail |
Date | 1867 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Joseph Roy |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Capital/Texte_entier |
Contexte
“En ce sens, le surtravail, dont il tire la plus-value, peut être nommé du travail non payé.
Le capital n’est donc pas seulement, comme dit Adam Smith, le pouvoir de disposer du travail d’autrui ; mais il est essentiellement le pouvoir de disposer d’un travail non payé. Toute plus-value, qu’elle qu’en soit la forme particulière, — profit, intérêt, rente, etc., — est en substance la matérialisation d’un travail non payé. Tout le secret de la faculté prolifique du capital, est dans ce simple fait qu’il dispose d’une certaine somme de travail d’autrui qu’il ne paye pas.
↑ Voy. ch. vii, p. 76-79. ↑ « L’existence d’une classe distincte de maîtres capitalistes dépend de la productivité de l’industrie. » (Ramsay, l. c., p. 206.) « Si le travail de chaque homme ne suffisait qu’à lui procurer ses propres vivres, il ne pourrait y avoir de propriété.”
source