“ Le travail est aussi nécessaire au corps pour le maintenir en santé que le manger pour le maintenir en vie ; la peine qu’un homme s’épargne en prenant ses aises, il la retrouvera en malaises... Le travail remet de l’huile dans la lampe de la vie ”
Karl Marx, Le Capital (1867). copier la citation
Auteur | Karl Marx |
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Œuvre | Le Capital |
Thème | santé travail |
Date | 1867 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Joseph Roy |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Capital/Texte_entier |
Contexte
“↑ Vers la fin du dix-septième siècle, John Bellers, l’économiste le plus éminent de son temps, disait de l’éducation qui ne renferme pas le travail productif : « La science oisive ne vaut guère mieux que la science (le l’oisiveté... Le travail du corps est une institution divine, primitive... Le travail est aussi nécessaire au corps pour le maintenir en santé que le manger pour le maintenir en vie ; la peine qu’un homme s’épargne en prenant ses aises, il la retrouvera en malaises... Le travail remet de l’huile dans la lampe de la vie ; la pensée y met la flamme. Une besogne enfantine et niaise laisse à l’esprit des enfants sa niaiserie. » (John Bellers : Proposals for raising a College of Industry of all useful Trades and Husbandry.”
source