on voit que la première faveur que lui accorde la nature, c’est beaucoup de loisir. Pour qu’il l’emploie productivement pour lui-même, il faut tout un enchaînement d’incidents historiques ; pour qu’il le dépense en surtravail pour autrui, il doit être contraint par la force.
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Auteur Karl Marx
Œuvre Le Capital
Thème autrui nature
Date 1867
Langue Français
Référence
Note Traduit par Joseph Roy
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Capital/Texte_entier

Contexte

“On va donc là dans la forêt et on y coupe son pain comme chez nous on abat son bois à brûler [11] . » Supposons qu’il faille à un de ces insulaires douze heures de travail par semaine pour satisfaire tous ses besoins ; on voit que la première faveur que lui accorde la nature, c’est beaucoup de loisir. Pour qu’il l’emploie productivement pour lui-même, il faut tout un enchaînement d’incidents historiques ; pour qu’il le dépense en surtravail pour autrui, il doit être contraint par la force. Si la production capitaliste était introduite dans son île, ce brave insulaire devrait peut-être travailler six jours par semaine pour obtenir la permission de s’approprier le produit d’une seule journée de son travail hebdomadaire.” source