“ La machine est innocente des misères qu’elle entraîne ; ce n’est pas sa faute si, dans notre milieu social, elle sépare l’ouvrier de ses vivres. ”
Karl Marx, Le Capital (1867). copier la citation
Auteur | Karl Marx |
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Œuvre | Le Capital |
Thème | misère ouvriers |
Date | 1867 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Joseph Roy |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Capital/Texte_entier |
Contexte
“Du moment où la machine rejette du métier ou de la manufacture une partie des ouvriers jusque-là occupés, ce nouveau flot de conscrits industriels est détourné de sa destination et va peu à peu se décharger dans d’autres industries, mais les premières victimes pâtissent et périssent pendant la période de transition.
La machine est innocente des misères qu’elle entraîne ; ce n’est pas sa faute si, dans notre milieu social, elle sépare l’ouvrier de ses vivres. Là où elle est introduite elle rend le produit meilleur marché et plus abondant. Après comme avant son introduction, la société possède donc toujours au moins la même somme de vivres pour les travailleurs déplacés, abstraction faite de l’énorme portion de son produit annuel gaspillé par les oisifs.”
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