C’est ennuyeux de ne jamais se voir que chez les autres.
 Marcel Proust, Le Côté de Guermantes (1920). copier la citation

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Auteur Marcel Proust
Œuvre Le Côté de Guermantes
Thème
Date 1920
Langue Français
Référence
Note
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Le_C%C3%B4t%C3%A9_de_Guermantes/Texte_ent...

Contexte

“me dit Mme de Guermantes quand Mme de Villeparisis se fut éloignée pour féliciter les artistes et remettre à la diva un bouquet de roses dont la main qui l’offrait faisait seule tout le prix, car il n’avait coûté que vingt francs. (C’était du reste son prix maximum quand on n’avait chanté qu’une fois. Celles qui prêtaient leur concours à toutes les matinées et soirées recevaient des roses peintes par la marquise.) — C’est ennuyeux de ne jamais se voir que chez les autres. Puisque vous ne voulez pas dîner avec moi chez ma tante, pourquoi ne viendriez-vous pas dîner chez moi ? Certaines personnes, étant restées le plus longtemps possible, sous des prétextes quelconques, mais qui sortaient enfin, voyant la duchesse assise pour causer avec un jeune homme, sur un meuble si étroit qu’on n’y pouvait tenir que deux, pensèrent qu’on les avait mal renseignées, que c’était la duchesse, non le duc, qui demandait la séparation, à cause de moi.” source