“ un homme capable, pour un avantage pécuniaire, de se mettre sur n’importe quoi aux ordres de n’importe qui, et ce n’est pas une belle chose. ”
Platon, Le Banquet. copier la citation
Auteur | Platon |
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Œuvre | Le Banquet |
Thème | ordre |
Date | |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Léon Robin |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Banquet_(trad._Robin) |
Contexte
“Supposons 185 en effet qu’on ait, en vue de la richesse, donné ses faveurs à un amant qu’on croit riche, et que, totalement trompé, on n’y trouve pas d’avantage pécuniaire parce que l’amant se sera révélé pauvre ; ce n’en est pas moins une vilenie, car, en agissant ainsi, de l’avis général on fait montre de ce qu’on est vraiment : un homme capable, pour un avantage pécuniaire, de se mettre sur n’importe quoi aux ordres de n’importe qui, et ce n’est pas une belle chose. Suivons tout juste le même raisonnement : supposons le cas où, ayant donné sa faveur à un amant que l’on croit vertueux et en se disant qu’on s’améliorera soi-même grâce à son affection, on ait été radicalement trompé, et que l’amant en question se révèle vicieux et dépourvu de mérite, il est beau pourtant b d’être trompé ;”
source