“ Le travail, comme il faut toujours se le rappeler, est le prix qui, en dernière analyse, paye tout, et dans deux pays où le travail sera également bien salarié, le prix du travail en argent sera en proportion du prix de la subsistance de l’ouvrier ; or, l’or et l’argent s’échangeront naturellement contre une plus grande quantité de subsistances dans un pays riche que dans un pays pauvre ”
Adam Smith, La Richesse des nations (1776). copier la citation
Auteur | Adam Smith |
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Œuvre | La Richesse des nations |
Thème | analyse argent |
Date | 1776 |
Langue | Français |
Référence | Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations |
Note | Traduit par Germain Garnier et Adolphe Blanqui |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Recherches_sur_la_nature_et_les_causes_de... |
Contexte
“L’or et l’argent, comme tout autre marchandise, cherchent naturellement le marché où l’on en offre le meilleur prix et, pour quelque denrée que ce soit, le meilleur prix sera toujours offert par le pays qui est le plus en état de le donner. Le travail, comme il faut toujours se le rappeler, est le prix qui, en dernière analyse, paye tout, et dans deux pays où le travail sera également bien salarié, le prix du travail en argent sera en proportion du prix de la subsistance de l’ouvrier ; or, l’or et l’argent s’échangeront naturellement contre une plus grande quantité de subsistances dans un pays riche que dans un pays pauvre ; dans un pays où les subsistances abondent, que dans un pays qui n’est que médiocrement fourni. Si les deux pays sont à une grande distance l’un de l’autre, la différence pourra être très-grande, parce que, quoique les métaux soient naturellement attirés du marché le moins avantageux vers celui où ils trouvent le plus d’avantages, cependant il peut y avoir de la difficulté à les y transporter en quantité suffisante pour que les prix s’équilibrent à peu près dans les deux marchés.”
source