Le commerce d’un pays avec un autre ne diffère en aucune façon de son commerce intérieur. Les échanges intérieurs établissent la division du travail ; tandis que les échanges extérieurs étendent le principe bien plus loin, en permettant à une nation, par une direction perfectionnée de ses terres et de son travail, d’en accroître largement le produit annuel.
 Adam Smith, La Richesse des nations (1776). copier la citation

ajouter
Auteur Adam Smith
Œuvre La Richesse des nations
Thème échange commerce
Date 1776
Langue Français
Référence Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations
Note Traduit par Germain Garnier et Adolphe Blanqui
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Recherches_sur_la_nature_et_les_causes_de...

Contexte

“↑ L’admirable tableau tracé, dans ce chapitre, de l’utilité du commerce, joint avec la division du travail, comme il l’est, semble une réponse suffisante à quelques théories qui mettaient en question l’importance du commerce étranger. Le commerce d’un pays avec un autre ne diffère en aucune façon de son commerce intérieur. Les échanges intérieurs établissent la division du travail ; tandis que les échanges extérieurs étendent le principe bien plus loin, en permettant à une nation, par une direction perfectionnée de ses terres et de son travail, d’en accroître largement le produit annuel. Le commerce étranger et le commerce domestique d’un pays reposent précisément sur un même principe, et le même argument doit conséquemment prouver leur utilité collective. Buchanan. *. Celle note du traducteur d’Adam Smith est extrêmement remarquable, parce qu’elle caractérise de la manière la plus naïve les doctrines de l’École économique anglaise, ou plutôt les conséquences qu’on a prétendu en tirer.” source