Les pauvres, pour obtenir de la nourriture, s’occupent à satisfaire ces fantaisies des riches, et, pour être plus sûrs d’en obtenir, ils cherchent à l’emporter les uns sur les autres par le bon marché et la perfection de leur ouvrage. Le nombre des ouvriers augmente à mesure qu’augmente la quantité de nourriture, ou que la culture et l’amélioration de la terre vont en croissant
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Auteur Adam Smith
Œuvre La Richesse des nations
Thème nourriture amélioration
Date 1776
Langue Français
Référence Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations
Note Traduit par Germain Garnier et Adolphe Blanqui
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Recherches_sur_la_nature_et_les_causes_de...

Contexte

“C’est pourquoi ceux qui ont à leur disposition plus de nourriture qu’ils ne peuvent en consommer personnellement cherchent toujours à en échanger le surplus, ou, ce qui revient au même, le prix de ce surplus, pour se procurer des jouissances d’un autre genre. Quand on a donné aux besoins limités ce qu’ils exigent, tout le sur­plus est consacré à ces besoins du superflu, qui ne peuvent jamais être remplis et qui semblent n’avoir aucun terme. Les pauvres, pour obtenir de la nourriture, s’occupent à satisfaire ces fantaisies des riches, et, pour être plus sûrs d’en obtenir, ils cherchent à l’emporter les uns sur les autres par le bon marché et la perfection de leur ouvrage. Le nombre des ouvriers augmente à mesure qu’augmente la quantité de nourriture, ou que la culture et l’amélioration de la terre vont en croissant ; et comme la nature de leur besogne admet une extrême subdivision de travail, la quantité des matières sur lesquelles ils s’exercent augmente dans une proportion infiniment plus forte que leur nombre.” source