Les dieux en effet ne sauraient négliger quiconque s’efforce de devenir juste et de se rendre par la pratique de la vertu aussi semblable à la divinité qu’il a été donné à l’homme.
Il n’est pas naturel qu’un homme de ce caractère soit négligé de l’être auquel il ressemble.
Et ne faut-il pas penser tout le contraire de l’homme injuste ?
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Auteur Platon
Œuvre La République
Thème vertu divinité
Date
Langue Français
Référence
Note Traduit par Victor Cousin
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/La_R%C3%A9publique_(trad._Cousin)

Contexte

“Il faut donc reconnaître, à l’égard de l’homme juste, que, soit qu’il se trouve indigent ou malade, ou dans quelque autre situation regardée comme malheureuse, ces maux prétendus tourneront à son avantage durant sa vie ou après sa mort. Les dieux en effet ne sauraient négliger quiconque s’efforce de devenir juste et de se rendre par la pratique de la vertu aussi semblable à la divinité qu’il a été donné à l’homme. Il n’est pas naturel qu’un homme de ce caractère soit négligé de l’être auquel il ressemble. Et ne faut-il pas penser tout le contraire de l’homme injuste ? Sans doute. Ainsi, du côté des dieux, les fruits de la victoire demeurent au juste. Du moins c’est mon sentiment. Et de la part des hommes, n’est-ce pas ainsi que les choses se passent, puisque enfin il faut dire la vérité ?” source