“ Il n’est donc point d’art ni de science qui se propose ni qui ordonne ce qui est avantageux au plus fort qui l’exerce : tous ont pour but l’intérêt du plus faible sur qui ils s’exercent. ”
Platon, La République. copier la citation
Auteur | Platon |
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Œuvre | La République |
Thème | science art |
Date | |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Victor Cousin |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/La_R%C3%A9publique_(trad._Cousin) |
Contexte
“Il en est de même de l’équitation par rapport au cheval, et en général des autres arts, qui, désintéressés en eux-mêmes, n’ont en vue que l’intérêt de la chose sur laquelle ils s’exercent.
Cela est comme tu dis.
Mais, Thrasymaque, l’art gouverne ce sur quoi il s’exerce et leur rapport est celui du plus fort au plus faible.
Il eut de la peine à m’accorder cela.
Il n’est donc point d’art ni de science qui se propose ni qui ordonne ce qui est avantageux au plus fort qui l’exerce : tous ont pour but l’intérêt du plus faible sur qui ils s’exercent.
Il essaya de contester ce point, mais à la fin il l’accorda.
Ainsi, lui dis-je alors, le médecin, en tant que médecin, ne se propose ni n’ordonne ce qui lui est avantageux, mais ce qui est avantageux au malade :”
source