L’opulence et la pauvreté : l’une engendre la mollesse, l’oisiveté et le goût des nouveautés ; l’autre, avec ce même amour des nouveautés, produit la bassesse des sentimens et l’envie de mal faire.
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Auteur Platon
Œuvre La République
Thème pauvreté nouveauté
Date
Langue Français
Référence
Note Traduit par Victor Cousin
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/La_R%C3%A9publique_(trad._Cousin)

Contexte

“Ainsi l’opulence et la pauvreté rendent moins bons et le produit de l’art et l’ouvrier.
Cela est clair.
Voilà donc encore deux choses auxquelles la vigilance du magistrat doit interdire tout accès dans l’État.
Quelles sont-elles ?
L’opulence et la pauvreté : l’une engendre la mollesse, l’oisiveté et le goût des nouveautés ; l’autre, avec ce même amour des nouveautés, produit la bassesse des sentimens et l’envie de mal faire. J’en conviens ; mais, Socrate, considère comment notre État, qui ne possède point de trésor, pourra faire la guerre, surtout s’il est forcé de la soutenir contre un État riche et puissant.
Il est vrai qu’il la soutiendra avec plus de peine contre un seul, mais contre deux il sera bien plus à son aise.
source