Bien que nous n’ayons aucune preuve qu’un animal exécute un acte quel qu’il soit pour le bien particulier d’un autre animal, chacun cependant s’efforce de profiter des instincts d’autrui, de même que chacun essaye de profiter de la plus faible conformation physique des autres espèces.
 Charles Darwin, L’Origine des espèces (1859). copier la citation

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Auteur Charles Darwin
Œuvre L’Origine des espèces
Thème autrui actes
Date 1859
Langue Français
Référence
Note Traduit par Edmond Barbier
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Origine_des_esp%C3%A8ces

Contexte

“Les pucerons, d’après les observations de Huber, ne manifestent certainement aucune antipathie pour les fourmis, et, si celles-ci font défaut, ils finissent par émettre leur sécrétion sans leur concours. Mais, ce liquide étant très visqueux, il est probable qu’il est avantageux pour les pucerons d’en être débarrassés, et que, par conséquent, ils n’excrètent pas pour le seul avantage des fourmis. Bien que nous n’ayons aucune preuve qu’un animal exécute un acte quel qu’il soit pour le bien particulier d’un autre animal, chacun cependant s’efforce de profiter des instincts d’autrui, de même que chacun essaye de profiter de la plus faible conformation physique des autres espèces. De même encore, on ne peut pas considérer certains instincts comme absolument parfaits ; mais, de plus grands détails sur ce point et sur d’autres points analogues n’étant pas indispensables, nous ne nous en occuperons pas ici.
source