“ L’envie est une bonne étoffe à faire un espion. Il y a une profonde analogie entre cette passion naturelle, l’envie, et cette fonction sociale, l’espionnage. L’espion chasse pour le compte d’autrui, comme le chien ; l’envieux chasse pour son propre compte, comme le chat. Un moi féroce, c’est là tout l’envieux. ”
Victor Hugo, L'Homme qui rit (1869). copier la citation
Auteur | Victor Hugo |
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Œuvre | L'Homme qui rit |
Thème | autrui chasse |
Date | 1869 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Homme_qui_rit_(%C3%A9d._1907) |
Contexte
“La cour abonde en impertinents, en désœuvrés, en riches fainéants affamés de commérages, en chercheurs d’aiguilles dans les bottes de foin, en faiseurs de misères, en moqueurs moqués, en niais spirituels, qui ont besoin de la conversation d’un envieux.
Quelle chose rafraîchissante que le mal qu’on vous dit des autres !
L’envie est une bonne étoffe à faire un espion.
Il y a une profonde analogie entre cette passion naturelle, l’envie, et cette fonction sociale, l’espionnage. L’espion chasse pour le compte d’autrui, comme le chien ; l’envieux chasse pour son propre compte, comme le chat.
Un moi féroce, c’est là tout l’envieux.
Autres qualités : Barkilphedro était discret, secret, concret. Il gardait tout, et se creusait de sa haine. Une énorme bassesse implique une énorme vanité. Il était aimé de ceux qu’il amusait, et haï des autres ;”
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