“ La chair, c’est le dessus de l’inconnu. Elle provoque, chose étrange, par la pudeur. Rien de plus troublant. Elle a honte, cette effrontée. ”
Victor Hugo, L'Homme qui rit (1869). copier la citation
| Auteur | Victor Hugo |
|---|---|
| Œuvre | L'Homme qui rit |
| Thème | pudeur honte |
| Date | 1869 |
| Langue | Français |
| Référence | |
| Note | |
| Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Homme_qui_rit_(%C3%A9d._1907) |
Contexte
“la chair est la maîtresse.
On calomnie le démon. Ce n’est pas lui qui a tenté Ève. C’est Ève qui l’a tenté. La femme a commencé. Lucifer passait tranquille. Il a aperçu la femme. Il est devenu Satan.
La chair, c’est le dessus de l’inconnu. Elle provoque, chose étrange, par la pudeur. Rien de plus troublant. Elle a honte, cette effrontée. En cet instant-là, ce qui agitait Gwynplaine et ce qui le tenait, c’était cet effrayant amour de surface. Moment redoutable que celui où l’on veut la nudité. Un glissement dans la faute est possible. Que de ténèbres dans cette blancheur de Vénus !
” source
On calomnie le démon. Ce n’est pas lui qui a tenté Ève. C’est Ève qui l’a tenté. La femme a commencé. Lucifer passait tranquille. Il a aperçu la femme. Il est devenu Satan.
La chair, c’est le dessus de l’inconnu. Elle provoque, chose étrange, par la pudeur. Rien de plus troublant. Elle a honte, cette effrontée. En cet instant-là, ce qui agitait Gwynplaine et ce qui le tenait, c’était cet effrayant amour de surface. Moment redoutable que celui où l’on veut la nudité. Un glissement dans la faute est possible. Que de ténèbres dans cette blancheur de Vénus !
” source
