Le laid, c’est la grimace du diable derrière le beau. Le difforme est l’envers du sublime.
 Victor Hugo, L'Homme qui rit (1869). copier la citation

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Auteur Victor Hugo
Œuvre L'Homme qui rit
Thème diable
Date 1869
Langue Français
Référence
Note
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Homme_qui_rit_(%C3%A9d._1907)

Contexte

“Penthésilée a aimé le centaure, qui s’appelle le Sagittaire, et qui est une constellation. Et que dis-tu d’Anne d’Autriche ? Mazarin était-il assez laid ! Tu n’es pas laid, toi, tu es difforme. Le laid est petit, le difforme est grand. Le laid, c’est la grimace du diable derrière le beau. Le difforme est l’envers du sublime. C’est l’autre côté. L’Olympe a deux versants ; l’un, dans la clarté, donne Apollon ; l’autre, dans la nuit, donne Polyphème. Toi, tu es Titan. Tu serais Béhémoth dans la forêt, Léviathan dans l’océan, Typhon dans le cloaque.” source