Les accents d’une langue inconnue, quelque discordants qu’ils pussent paraître, produisaient dans la bouche de la belle Rébecca l’effet romanesque et délicieux que l’imagination attribue aux charmes prononcés par quelque fée bienfaisante.
 Walter Scott, Ivanhoé (1820). copier la citation

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Auteur Walter Scott
Œuvre Ivanhoé
Thème imagination charme
Date 1820
Langue Français
Référence
Note Traduit par Alexandre Dumas
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Ivanho%C3%A9_(Scott_-_Dumas)/Texte_entier

Contexte

“L’idée d’une personne si jeune et si belle, occupée à soigner un malade ou à panser la blessure d’une personne d’un sexe différent, disparut, pour faire place à celle d’un être bienfaisant dispensant les secours pour soulager la douleur et détourner le coup de la mort.
Rébecca donna quelques courtes instructions en langue hébraïque au vieux serviteur, et celui-ci, qui l’avait fréquemment assistée en pareille circonstance, lui obéit sans répliquer.
Les accents d’une langue inconnue, quelque discordants qu’ils pussent paraître, produisaient dans la bouche de la belle Rébecca l’effet romanesque et délicieux que l’imagination attribue aux charmes prononcés par quelque fée bienfaisante. Ils étaient, à la vérité, inintelligibles à l’oreille ; mais ils touchaient et subjuguaient le cœur par la douceur de la prononciation et les regards bienveillants qui les accompagnaient.
Sans essayer de faire aucune question, Ivanhoé les laissa silencieusement prendre les mesures qu’ils jugeaient convenables pour assurer son rétablissement ;” source