“ Les malades sont le plus grand danger pour ceux qui se portent bien ; ce n’est pas aux plus forts qu’il faut attribuer le malheur des forts, mais à ceux qui sont les plus faibles. ”
Friedrich Nietzsche, Généalogie de la morale (1887). copier la citation
Auteur | Friedrich Nietzsche |
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Œuvre | Généalogie de la morale |
Thème | danger malheur |
Date | 1887 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Henri Albert |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/La_G%C3%A9n%C3%A9alogie_de_la_morale |
Contexte
“Si l’état morbide est à ce point normal chez l’homme — et nous ne pouvons contester la chose — d’autant plus devrait-on estimer les rares exemplaires de puissance psychique et corporelle, les accidents heureux dans l’espèce humaine, garder sévèrement les êtres robustes du mauvais air, de l’air infesté. Le fait-on ?... Les malades sont le plus grand danger pour ceux qui se portent bien ; ce n’est pas aux plus forts qu’il faut attribuer le malheur des forts, mais à ceux qui sont les plus faibles. Sait-on cela ?... Somme toute, ce n’est pas la crainte inspirée par l’homme dont on devrait souhaiter l’amoindrissement : car cette crainte oblige les forts à être forts, dans certains cas à être terribles, — elle maintient dans son intégrité le type de l’homme robuste.”
source